Deux lettres de Frédéric comte de Solms-Baruth (une signée par son secrétaire), et une de son épouse, la princesse d’Anhalt-Bernberg, demandant conseils pour des plantations dans le parc de leur château de Baruth (Saxe). Ayant lu dans le traité de Pellée, que les peupliers d’Italie seraient préférables, il demande conseil. «J’ai souhaité d’en pouvoir cultiver aussi, mais d’en avoir de véritables sans être trompé par différentes autres espèces […]. L’espérance que M. Pellée donne de votre bonté, monsieur le marquis, de vouloir gratifier les curieux avec des branches véritables, a été l’effet de cette liberté que je prends de vous écrire et de vous prier en même tems de m’envoyer quelques branches de véritables peupliers d’Italie coupés de la façon de pouvoir les planter d’abord dans une pépinière […]». La comtesse vient de recevoir l’ouvrage de Chambray [L’art de cultiver les pommiers, les poiriers et de faire du cidre selon l’usage de la Normandie, paru en cette année 1765] et l’en remercie. «Cet été les boutures des peupliers d’Italie qui sont venus d’une grandeur considérable, nous ont procurés un plaisir agréable de voir que les arbres poussent plus avant dans notre contrée […]». De retour de Wismar, le comte de Solms remercie à son tour Chambray. «Je donnerai en attendant votre ouvrage pour traduire à l’usage de mes jardiniers et il est certain que quiquonque lira votre traité, souhaitera que tous les auteurs puissent vous imiter. Vos peupliers commencent bien […]».